Madrid 1976
Madrid est un prolongement de l’étude du Volume Bleu et Jaune. Dans un atelier donnant sur un très vaste paysage composé des quartiers limitrophes de la ville et de différentes lignes d’horizon, une étude est réalisée pour comprendre les rapports entre l’espace intérieur et le paysage extérieur simplement en les considérant comme le prolongement l’un de l’autre et en utilisant la même géométrie pour les deux.
Les déplacements de la lumière naturelle sont relevés et étudié sur maquette
L’accès visuel au paysage n’est évidemment pas possible quand on se trouve dans les volumes de l’atelier en « angle morts » et réciproquement la lumière naturelle dans le ciel du paysage ne pourra pas y pénétrer.
Un relevé du paysage, en géométrie sphérique, est superposé à la géométrie intérieure également avec cette technique.
Cette comparaison permet de comptabiliser les saisons, jours et heures qui donnent de la lumière dans l’atelier et surtout de visualiser les courses solaires dans le paysage.
Dans un projet, en inversant cette simple logique, il devient possible de choisir les portions de saisons, jours et heures solaires que l’on veut avoir dans tel ou tel partie du projet. La forme de l’ouverture et sa place dans la façade sont directement déduites et positionnées en fonction de ces choix au lieu d’être imposées par un matériel standard et une répartition de « façade ».
Si le Soleil est souhaité « traversant » d’un espace, deux ouvertures seront concernées.
Il est également possible de déterminer les parties en « angle mort » ou les transparences générées par les ouvertures dans une combinatoire qui devient le fil conducteur de l’élaboration du projet. Comme par exemple faire que la lumière naturelle commence à pénétrer dans l’espace selon des angles identiques à ceux des angles morts. Egalement faire qu’un pinceau lumineux d’une date précise entre dans l’espace et se prolonge vers l’extérieur au travers d’une autre ouverture. Etc…
Germinal Rebull
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