Fusi !

Date
 6 janvier 2014
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C’est la fin de ce championnat, le dernier match !

 Ce soir l’orchestre  Verkys & les Veve va revenir chez « Mwana », on fêtera…
La musique Zaïroise est dans le vent des plateaux tanzanien 
Lisez le compte rendu sportif tout en écoutant  Ah-Ngai-Matinda interprété par Verkys et le super orchestre des Veve.
Ambiance!! 
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 Réglage volume

En fin de saison le commissaire politique nous annonce le prochain rendez-vous sportif où, comme d’habitude, on se fera dérouiller. C’est qu’au fil des matchs on a eu l’occasion d’entrevoir l’avenir du foot africain. Nos collègues de jeu savent rudement taper du ballon, bientôt leurs enfants seront au « mondial » ou exportés dans nos régions pour compléter les équipes en manque d’acrobates. Le commissaire est missionné comme coach de par toutes ses habiles combines pour les voitures les chauffeurs et les bières. On a match dimanche prochain contre l’équipe des gardes de la réserve de Selous et on jouera contre des spécialistes du pistage et du braconnage. C’est très loin, on partira le samedi et il y aura un bivouac dans un petit relais vers Iringa. Même pour aller perdre un match au bout de la province, Fidel et moi on trouve cela bien de visiter du pays. C’est la fin de la mousson et les routes sont moins gloutonnes en bagnoles qu’elles dévorent nappées de cette gadoue spécifique du pays qui a la texture d’une sauce faite exclusivement avec du saindoux rouge pimenté. La météo nous est favorable au dire des catalogues de voyage. Les anciens ne nous disent rien, on a juste droit à un sourire avec des yeux levés vers le ciel. La routine.

Après une journée de route, on rencontre les vraies prévisions. Il ne pleut plus bien entendu et on arrive dans une très jolie vallée, juste avant Iringa. Elle est bien dessinée pour retenir toutes les eaux du Rift, mais on ne le sait pas encore. L’heure du cours de géographie approche.

Quand le convoi atteint le bas de la vallée, la séance de rattrapage commence immédiatement puisque les voitures ne peuvent plus freiner dans la descente et encore moins avancer si cela s’avère utile. Or avancer, c’est bien ce qu’il faudrait faire.

Les chauffeurs s’essayent d’abord au pilotage traditionnel, style local, qui consiste à faire avancer les machines selon des préceptes mis au point en bord de mer par les crabes, soit de travers. Pour les voitures cela évite que les roues passent aux mêmes endroits. On regardera les crabes mieux la prochaine fois, on n’a pas tout compris semble-t-il. Car au début les roues répondent bien, avec l’élan vous comprenez, mais sitôt en confiance elles cèdent aux avances d’ornières dont les lèvres pulpeuses s’ouvrent comme des fleurs à chaque apparition d’un pneu. Les ornières, ces garces, elles acceptent les baisers des gommes inconnues sans retenue aucune.

Et s’il existait une hiérarchie dans notre petit groupe avant d’arriver dans les flaques, cette orgie allait la réorganiser selon de nouvelles règles. En profondeur si l’on peut dire car il va falloir pousser, tirer et faire toute sorte d’efforts pour aider les caisses à passer le fond de vallée. De toutes manières tout le monde descend pour alléger les machines. C’est là que l’expérience de chacun intervient.

Certes le chauffeur de chaque voiture a des responsabilités, assumées selon son expertise, celles qu’il détient vraiment ou celles qu’il croit avoir. Pour certains d’entre nous le choix est de se mettre dans le groupe des pousseurs. Le jugement que ceux-là portent sur le chauffeur varie avec le changement de direction des roues, il est formulé principalement par des jurons. Pendant que le pilote organise le volant et l’embrayage pour le meilleur, à l’arrière du véhicule on prend vite conscience du sentiment de dépendance à son égard, un lien ténu entre savoir et ignorance. Dans cet organigramme, les dubitatifs, ceux qui n’ont pas d’à priori, s’installent en hauteur et loin devant. Ainsi répartis, les manœuvres donnent lieu à quelques figures.

Quand le train arrière de la voiture part en vrille, la boue devient maternelle, les pousseurs se retrouvent dans son giron, ils tètent de la sauce à même le pot d’échappement. Ils la remercient la Terre généreuse.

gadoue1

 

Ceux qui ne savent pas                                                       Ceux qui croient savoir                                                             Ceux qui savent

Quand les roues s’accrochent, on ne sait pas bien très sur quoi d’ailleurs puisque c’est en-dessous de la voiture, dans les tréfonds, dans les abîmes invisibles, alors là tout fuit et on pique de l’avant à la poursuite des jets nourriciers. Dans ce cas, le chauffeur lui aussi paye sa quote-part pour ses erreurs alors qu’il est comme un élastique tordu, les mains sur le volant, les pieds sur les pédales et le buste à la portière ouverte. Ce n’est pas à la portée de tout le monde cette position et elle est à risques. À chaque fois qu’il loupe la manœuvre, ce sont les roues avant qui le bénissent avec de la divine mélasse. Il en prend presque autant que les bénévoles de l’arrière, et le train avant s’occupe de lui, et de lui tout seul.

Tirer par l’avant la voiture n’est guère différent. Il y a moins de boue projetée, mais autant au sol et pas encore mixée, avec de larges flaques dans lesquelles la chute arrière des tireurs présente de bonnes similitudes avec la chute avant ci-dessus décrite.

Pendant ce temps, les vrais experts de la brousse nous regardent de loin, assis dans l’herbe. Le temps du voyage aussi bien que l’heure du match leur sont des notions abstraites. Ils assistent sarcastiques, friands de commentaires et même prodiguant de faux conseils pour nous éprouver et surtout pour se fendre des fois qu’on les écoute. Quand ça marche ils sont hilares. Ils ont raison.

Évidemment, Fidel et moi nous sommes du groupe qui pousse ou tire. Les tranquilles assis dans l’herbe nous refilent de savantes indications que nous suivons à la lettre juste pour faire les bons élèves. C’est souvent inapplicable et dans ce cas, deux étrangers se vautrant dans les ornières sur une piste en Tanzanie, c’est un chef d’oeuvre, le gag de l’année, impayable. Un numéro exécuté dans le moindre détail, Fidel et moi éclaboussés parfaitement ensemble, capable de rejouer le truc deux, trois fois de suite. Le public en redemande, on n’a pas le choix. Les philosophes d’en haut, de leur poste d’observation, ils rigolent encore plus à chaque rappel. Il fallait l’apprendre avant le code de la route d’ici.

Les roues battent cette recette locale, délicieuse mousse qui convie le voyageur à ne plus bouger de sa table et à bien déguster jusqu’à lécher le fond de l’assiette ou attendre patiemment l’addition comme les observateurs impartiaux assis plus haut. Toutes les options ont été essayées selon le degré de sagesse de chacun.

Finalement quand nous sommes presque tous en « croûte » de gadoue, prêts pour l’agonie, un vrai camion avec de grosses roues passe par là et à coup de câble et de treuil nous tire du rouge gluant.  Du temps, un peu de patience, les sages là-haut nous l’avaient répété, il y a toujours un gros camion qui traverse la savane où que l’on se trouve.  Pour en sortir cela a pris des heures. Mais notre commissaire avait bien dit qu’on passerait en deux demi-journées, l’horaire est respecté.

Mais maintenant on se regarde différemment. Nous nous redistribuons dans les voitures selon le poids de boue collée à chacun d’entre nous. Ceux qui savaient se sont assis naturellement sur les sièges à l’avant, ils ont mérité de ne rien faire, ou si peu. Les autres, les crasseux, se sont empilés à l’arrière sans discussion. Le pilote est épargné il garde sa position centrale du groupe, irremplaçable car il a un poste officiel.

Après l’arrêt nocturne dans un genre d’hôtel pour chauffeurs de camions où il y a de tout, en particulier l’indispensable gazoline, on arrive au poste des gardes.

Ils nous reçoivent joyeux, ils ne voient pas grand monde à Selous. C’est la fête. Cette réserve n’est pas ouverte aux touristes nous disent-ils, seuls quelques grands de ce monde y viennent en hélicoptère pour se faire un éléphant ou un lion. Ce qui veut dire que les gardes sont aussi des auxiliaires du Ministère des affaires étrangères. La chasse au gros fait partie des nécessités diplomatiques. Tant pis pour les bestiaux, il faut bien décorer les ambassades avec des ivoires et des peaux à crinière pour impressionner. Une peau de lion en impose. Il vaut mieux céder un de ces énormes chats pour l’aide médicale internationale. Les caisses de médicament contre le paludisme, c’est cela la chasse au gros, mais ce n’est pas écrit sur les boîtes de pilules. Des fois ce n’est pas des médicaments dans les caisses, on s’en doute.

Comme les gardes n’ont pas beaucoup de visites, on spécule sur leur manque d’entraînement. Ils ne sont peut-être pas à jour pour la compétition. On espère une victoire qui nous éviterait d’être les derniers de ce championnat. Le commissaire nous en sera gré.  Commissaire politique ce n’est pas rien par ici. Et le notre a peut être des comptes à rendre au parti si le CDA, le club sur lequel on compte, n’obtient pas un pompon. Je l’entends déjà, condamné à faire son autocritique devant un parterre de hauts dignitaires réunis en tribunal d’exception. Il nous désigne d’un doigt menaçant, Fidel et moi assis dans un box en bois vernis. Deux agents étrangers qui profiteraient de leur aimable séjour pour organiser ce sabotage et souhaiter la perte d’un zélé serviteur de la cause en jouant volontairement sans enthousiasme.

On demande aux gardes si on est en danger. Selous c’est la réserve des réserves animalière et c’est plein de gros animaux. On a entendu des histoires de lions qui se tapaient la cloche autour d’une tablée d’égarés. Et puis aussi de morsures irrémédiables par des choses rampantes. Le chef des gardes nous dit que non, qu’ici c’est peinard, que les fauves sont à des miles, que Selous c’est immense et que le danger est loin. C’est comme si le poste où nous sommes, des baraques entourées de quelques baobabs, se trouvait en centre ville, la cambrousse, les banlieues à risques, la zone à griffes et crocs on n’y est pas. Cela paraît raisonnablement expliqué, on y croit, et puis ce gars là est en uniforme, il sait.

Faut jouer et en plusieurs véhicules on se rend au stade qui est un peu plus loin. On débarque au bord d’une petite route. On prend nos sacs et notre ballon. Ce dernier commence à ressembler aux ballons locaux car il est sérieusement entamé depuis le début du championnat, comme poncé à vif par la caillasse. Ce qui le sauve c’est son origine, on peut encore lire le « made in Mexico » écrit dessus. C’est surprenant cette renommée du foot latin.

On nous montre du doigt le stade mais on ne voit rien, on cherche. Encore un tour d’horizon en écarquillant les yeux au maximum en décrivant un large cercle. Tout autour de notre point de chute ce n’est que de l’herbe haute comme un homme. Les pluies récentes sont en cause. De l’eau et ici tout pousse vigoureusement et vite. Le capitaine des « Ranger » m’indique une direction au-dessus de la ligne de crête des herbes.

« Là ! ».

Juste au dessus des herbes je vois la barre horizontale d’une des cages de gardien de but qui émerge, comme la vergue d’un voilier enfoncé entre deux vagues, et aussi la partie supérieure des poteaux. Le reste du terrain est totalement englouti dans l’herbe.

Terrain herbe1

 « T’inquiètes pas » qu’il me dit.

Je croyais être vacciné contre les surprises, je veux un contrôle pour celle-là, Le terrain est entièrement recouvert de végétation et ce n’est pas du gazon anglais. On disparaîtra à jamais là dedans. Le capitaine explorateur prétend savoir de quoi il parle.

« L’herbe se piétine facilement et après un peu de jeu elle sera damée, elle se couche dès qu’on marche un peu dessus ».

En d’autres termes on est là pour tondre le terrain.

Rien qu’en se disposant autour du rond central, il est vrai, les joueurs ont plié de l’herbe et l’on peut déjà plus ou moins s’observer les uns les autres à mi-corps. Au coup de sifflet les poursuites commencent sur un tapis d’herbe couchée. Ce n’est pas facile car les pieds se prennent dans de vrais fagots et on réapprend à marcher en levant bien les pieds, en évitant de trébucher.

Celui qui shoote vers un but dont on ne voit pas le gardien, lequel doit normalement s’y trouver planqué, s’engouffre poursuivit par un ou deux footballeurs en suivant la trajectoire désignée. Ils inaugurent une nouvelle rue dans l’océan d’herbe pour aller se chamailler. Chaque envoi du ballon au loin donne naissance à une percée neuve dans cette pelouse pour géants. Pendant ce temps-là les autres organisent une embuscade juste au débouché du trou. Ou bien ils se racontent des trucs pour patienter, le temps que les jardiniers reviennent. C’est cache-cache, gendarmes et voleurs dans la futaie.

À la fin de la première mi-temps le rond central et les alentours de buts sont nets, c’est bien fauché. Le reste du terrain est redessiné en ruelles tracées entre les végétaux. Les joueurs ont composé une ville organique et tout le catalogue urbain y est, des vraies avenues, parfois des places, des sentiers ombragés quand l’herbe se referme au-dessus. Cela fait des promenades couvertes où l’on peut jouer à l’abri du soleil. Les circulations transversales sont plus rares, mieux vaut revenir par le même chemin. Les hautes herbes gardent une part de mystère, pas la peine d’aller interroger un labyrinthe de plus, de faire le malin, d’autant que c’est plein de tiques. Il reste quand même des parties vierges de nos piétinements, on finira de tondre l’année prochaine éventuellement.

À la reprise, on reprend le jardinage, reste encore une mi-temps pour finir le job. C’est alors qu’un excité, un consciencieux qui cherche à faire tout le stade, bombarde le camp adverse par un long tir qui tombe justement dans une lointaine zone incognita, vers un genre de corner. Il y va sans hésiter chercher le ballon et faire la tondeuse avec deux joueurs dans son sillage pour bien aplatir la végétation et créer une piste nouvelle qu’on baptisera plus tard. Ils disparaissent tous, on entend le sifflement des hautes tiges vivement rabattues vers le sol par le trio de champions. Tout à coup la machine s’arrête, elle est tombée en panne, plus de bruit. Pas longtemps, on se prend un ensemble vocal énorme. Trois cris suivis par le bruit de pas de course, le trio revient, va sortir du chemin neuf, il nous bouscule, on n’existe même pas.

fusi

 

« Fusi ! Fusi ! », Gueulent les trois fuyards à la fois.

C’est quoi tout ce raffut ? Ça veut dire quoi « Fusi » ?

Fidel et moi on ne comprend pas pourquoi tous les autres courent vers les bagnoles. Brièvement,  quelqu’un nous explique, pas compliqué, juste la traduction.

« Hyène ! ».

Fallait le dire, on devient sportifs pour de vrai, on rattrape tout le monde sauf les trois pisteurs qui ont dérangé l’animal, ils restent en tête pour se tenir à bonne distance de la vision qui les traque, de puissantes mâchoires se refermant sur un frêle mollet. Ils sont gris, véloces, aidés par la trouille.

Tous planqués en comité de sauvegarde à l’abri dans les voitures, on se concerte et le courage revient. Ce n’est pas une meute d’après le chef de l’équipe de Selous, juste un vieux mâle qui a déjà été repéré du côté des poubelles. Rien de méchant nous dit le chef garde, lui qui est quand même arrivé premier dans notre refuge. Il ne lève pas tous les doutes. Avec des bâtons on revient. C’est une question de territoire, nous aussi on peut pisser et marquer le terrain, ça sentira la canette, On avance en une seule et compacte unité. Les plus courageux sur le périmètre extérieur se feront mordre d’abord. Au centre de cette grappe on retrouve tous les indécis, ceux qui disent avoir de la famille, les prioritaires dont personne ne vérifie la carte, on accepte. Les comptes se feront plus tard.

Nous remontons le couloir maudit, parfaitement ajustés à la largeur entre les herbes, sans qu’un pied ne se pose au-delà de la partie tondue. En aucun cas ! Par contre on est bruyant, une technique de prudence et aussi de réconfort des âmes. Au bout, nous avons ralenti et on découvre lentement un genre de clairière, un lit d’herbe que l’occupant vient de quitter, probablement indisposé par des cris proférant son propre nom : « Fusi ! ». On retrouve le ballon en plein milieu de ce petit nid. La bête l’a-t-elle prise sur la tête ? C’est la fin du monde sauvage et on y a contribué.

herbe1 copie

 

Le commissaire décide, et personne ne le contrarie, d’arrêter le match des fois que « Fusi » décide de revenir accompagné de ses potes. Le chef expert en sauvages animaux reste vague, il ne sait pas trop, seulement que la sieste cela donne faim et que la hyène c’est partageur. Quand il y en a pour un c’est bon pour la petite famille. On en restera là et comme on avait marqué le seul but, par hasard tout à l’heure, à l’aveugle au dessus des hautes herbes, le CDA ne sera pas dernier de la ligue. Inutile d’insister, on a gagné un à zéro. L’arbitrage de « Fusi » ne se conteste pas. Le commissaire et la bête sont d’accord sur le règlement, on va suivre leur avis, d’autant que lui est maintenant sûr d’éviter la cour martiale du parti, section « sport collectifs»

Sacré safari. On boit des bières chaudes, un régal dans ces circonstances. Et on va pisser à la santé de l’hyène des poubelles mais vraiment juste au bord du terrain, pas trop loin, une morsure dans cette situation serait grave. On fait comme un enclos d’urine, elle se rappellera de nous la « Fusi ». Avant de se séparer, on leur offre ce qui reste du ballon mexicain à l’équipe de Selous, et on scelle ce commerce par de nombreuses poignées de mains. On prend une photo et c’est le ballon, qui se trouve à la place d’honneur sous le pied du capitaine des gardes. Les footballeurs se mettent sur deux rangs, disposés selon la tradition. Le ballon, gibier de cette chasse, semble un peu dégonflé. Il est mortellement atteint, pathologiquement voué à de la rustine. Comme trophée il ne vaut pas l’éléphant. Elle est bien la photo et au moins la victime ne finira pas empaillée dans une ambassade.

trophée

Eduardo, notre chef, doit arriver demain de Mexico. Fidel, qui avait anticipé le décès de notre ballon, lui avait demandé de nous en ramener un neuf.

C’est le départ, juste deux jours pour rentrer à Dodoma. La boue qui nous attend et donc des loisirs pour préparer les baratins à raconter aux filles.

Et « Fusi » ? Elle va raconter quoi ?

« Les hommes sont incapables de répondre à l’énigme, celle du nombre de pattes. Pourtant, j’en ai vu des jambes ! Combien ? Quatre, deux, trois, j’aurai du mordre dans le tas, au hasard, j’aurai peut-être entendu râler la bonne réponse à chaque coup de canine. Mais oui c’est l’homme, toujours et encore lui ! Et ils ne m’auraient pas vu venir, là dans la végétation c’était un défilé d’aveugles, du facile. Voir bien on dirait que ça les gêne, mais ils vont le devenir aveugles pour de bon si ça continue, d’ailleurs c’est écrit. Cassez-vous ! Allez consulter ! Vous avez plein de spécialistes en crimes non élucidés, et ça vous va ; ils ont des sacs de solutions, une pour chacun et à tous les prix » .

Ça se trouve c’est à cela qu’elle pense la hyène. Pourquoi pas. Et puis elle se rappelle de la poubelle, c’est l’heure, elle est pleine maintenant, c’est la soupe.

C’était bien ce championnat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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