Le projet est de transformer une ancienne petite fabrique enclavée en habitation.
Une fois tous les reliquats des anciennes cloisons et planchers dégagés, c’est à l’aide de ficelles tendues directement dans le volume qu’ont été délimités les volumes internes préfigurant les volumes de lumière, les parties en « angles morts » et les « transparences » souhaités.
C’est donc en reprenant les principes établis lors des études du Volume Bleu et Jaune et Madrid que les volumes intérieurs ont été dimensionnés.
Aucun plan ou coupe n’ont été dessiné sur papier. C’est à partir de ces ficelles qu’on été reportées les traces utiles à la construction directement sur les murs.
Aujourd’hui ces traces à l’échelle 1/1 doivent encore exister…sous les couches de peinture.
Les constructions n’interceptaient jamais ce réseau tendu dans le chantier de telle manière, par exemple, que la lumière en provenance de l’angle le plus haut dans la toiture puisse toujours atteindre le point opposé le plus bas sur le sol. En cas de construction interférant avec une ficelle, ce sont des compléments verriers qui ont été mis en œuvre pour préserver le passage de la lumière.
L’habitation est toujours éclairée sans obstacle dans sa plus grande dimension, et des cloisons sont exactement orientées Nord Sud pour que l’éclairement par le soleil de ces dernières commence exactement à midi et indique le passage à l’après midi.
Une contribution non négligeable à ce projet est le fait de A. Prévost dont on trouve une biographie romancée dans Un précurseur de l’homme au bidon
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